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Taille : Peu de personnes savent qu’il existe dans nos campagnes un pic à peine plus gros que nos mésanges et de la taille d’un moineau.
Biogéographie et écologie : Largement répandu mais jamais abondant, cet oiseau fréquente nos boisements, nos ripisylves (bords d’étangs, lacs, cours d’eau) et notre bocage (lorsqu’il propose encore des bosquets et des haies avec arbres de hauts jets). Ce petit pic porte une affection particulière aux secteurs humides et semblent délaisser les plateaux calcaires plus secs. La calotte rouge du mâle peut faire penser au plus commun de nos pics, l’épeiche mais sa taille réduire ne trompe pas l’observateur averti.
Le Pic épeichette est difficile à observer en forêt car il reste dans la canopée des arbres. Il est plus aisé de l’observer sur les bordures de nos étangs et des fonds de vallées, dans certains jardins mais aussi dans les grosses haies proposant de nombreuses branches mortes et du bois sénescents, éléments indispensables à sa présence.
On connaît peu de choses de l’écologie du Pic épeichette et les quelques nidifications connues sont localisées dans des chênes, trembles, bouleaux, aulnes, frênes, vieux saules, peupliers et cerisiers. Mais dans la majorité des cas, les arbres sont morts.
Biologie-éthologie : Le Pic épeichette est réputé sédentaire mais il n'est pas rare de rencontrer, en hiver, des jeunes individus se dispersant à plusieurs centaines de km.
D'après la LPO Champagne Ardenne via Christophe Hervé