Taille/poids : Envergure : 80 - 120 mm.

Diagnose : Le recto des ailes est gris avec un semis d'écailles brun-noir formant des zones sombres par endroits (au centre et sur la côte de l'aile antérieure). À cela, une ligne noire submarginale et transversale très dentée est présente, ainsi que deux traits horizontaux noirs discaux. Le recto des postérieures est pourvu de trois lignes/bandes noires. L'abdomen est gris avec la présence, de part et d'autre, de taches rectangulaires blanches, roses et noires.

Détermination : Le papillon est assez simple à reconnaître.

Espèces proches : En métropole, l'espèce peut être exceptionnellement confondue avec un sphinx migrateur actuellement très occasionnel : Agrius cingulatus (Sphinx de la Patate). Cependant, bien que proche visuellement, il y a de nombreux critères de différenciations.

Période d’observation : Les papillons volent en deux générations de (mai) juin à juillet puis d'août à octobre (novembre). Cette espèce migratrice s'observe en grand nombre surtout en fin d'été et au début de l'automne où il n'est pas rare de l'observer, à la tombée de la nuit dans les jardins, butiner les dernières fleurs présentes.

Biologie-éthologie : Migratrice, cette espèce a deux générations par an. Ce sont les chrysalides qui passent l'hiver. Comme pour le Sphinx Tête-de-Mort, il est probable que bon nombre de chrysalides ne supportent pas des températures négatives et meurent. Les chenilles ont pour plantes hôtes des Convolvulaceae tels que le liseron, mais aussi, d'autres plantes comme Rumex spp., Helianthus spp., Chrysanthemum spp. et Phaseolus spp. La chrysalide a la particularité d'avoir un fourreau recourbé à son extrémité et dissocié du reste de la chrysalide pour le développement de la future longue trompe (8 à 10 cm).

Biogéographique et écologie : Paléotropicale et Australasienne. Cette espèce, bien qu'inféodée aux régions chaudes, s'observe sur la plupart des continents à l'exception des Amériques et des régions froides comme la Sibérie, l'extrême nord de la Fennoscandie, l'arctique et l'antarctique. Ses capacités migratoires lui ont permis d'atteindre de nombreuses îles du Pacifique : Nouvelle-Zélande, Tahiti, Îles Marshall, etc. En Suisse, le papillon à été observé à 2800 mètres d'altitude.

D'après l'INPN