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Taille et poids : longueur totale du corps est de 28 à 32 cm - entre 230 et 250 grammes.
Diagnose : Son plumage est globalement bleu gris. Il possède une tâche métallique sur le cou allant du vert au violacé et une poitrine rose vineux. Le bout de ses ailes et de sa queue sont noirs. Au repos, on observe de courtes barres noires sur ses rémiges secondaires. Ses pattes sont rougeâtres et ses yeux sont noirs.
Confusions possibles : En vol, outre la taille, on le différencie du Pigeon biset par l’absence de couleur contrastante au niveau du croupion et du Pigeon ramier par l’absence de barre alaire blanche sur les ailes et de tache blanche sur le cou.
Biologie : Le Pigeon colombin est un oiseau craintif. Il passe totalement inaperçu au contraire de ses cousins biset et ramier. Pour se nourrir, il affectionne notamment les champs cultivés, les jachères, les jardins, les pelouses, les bords de chemin, les friches ou encore les lisières de forêt. Il peut manger des feuilles, des jeunes pousses et des graines presque toujours collectées au sol. Il glane aussi bien des graines de céréales ou autres plantes cultivées que de plantes sauvages telles que les vesces ou les renoncules. Il peut même lui arriver de se nourrir d’insectes ou de petites bêtes si l’occasion se présente. Pour se reproduire, il recherche plutôt les vieux boisements de feuillus. On le trouve donc aussi bien dans les parcs forestiers, les vergers, les haies ou les bosquets aux milieux des champs. Il n'est pas rare de le voir aussi dans les parcs urbains.
Écologie : Cavicole, le Pigeon colombin recherche de vieux arbres creux pour nicher. Il affectionne les vieilles hêtraies habitées par le Pic noir, dont il occupe les anciennes cavités. A défaut d’en trouver, il peut se contenter d’un tas de bois, d’un vieux nid de pie ou même d’un pigeonnier pour faire son nid. Celui-ci est construit très simplement de petites branches entassées, de racines et de feuilles sèches. La compétition peut être rude pour trouver une cavité disponible. Pas seulement entre individus mais aussi avec les autres espèces telles que les chouettes hulottes ou les choucas des tours. Aussi, le Pigeon colombin est-il très fidèle à sa cavité quand il en trouve une.
Éthologie : Les couples se forment en hiver et sont unis pour la vie. Chaque couple peut élever jusqu’à cinq couvées chaque saison même si le plus souvent il s’arrêtera à trois. Après la ponte puis l’éclosion, les jeunes sont nourris par régurgitation de leurs parents et quittent le nid au bout de 3 semaines de vie, laissant ainsi la place pour la couvée suivante. Les prédateurs des œufs et des jeunes oisillons colombin au nid sont divers et variés : pies, geais, fouines, lérots, chouettes hulotte et bien d’autres se font un plaisir de dévorer leur progéniture. Ainsi, on estime qu’en moyenne, seulement 3 jeunes par couple arrivent à l’âge adulte.
D’après la LPO Île de France